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Combler un effondrement psychique

Jouer, c’est s’aider à vivre 

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Le jeu, c’est mon amant… 

Le recours massif au jeu se produit bien souvent parce que nous même ne sommes pas bien dans notre vie. Le jeu vient alors combler un manque de vie et/ou réparer un mal-être intérieur, qui peut être lié à des traumatismes passés ou récents, des tensions internes fortes. 

Le gambling a effectivement une fonction euphorisante, dynamisante, mais à l’inverse a aussi des effets calmant,  tranquillisant,  anxiogène.  Dans cet espace libre qu’est le jeu, où tout ou presque est permis, le joueur va pouvoir se servir du jeu comme d’une « soupape émotionnelle », un exutoire permettant  au joueur déverser sur la scène du jeu ses rancœurs et frustrations comme son mal-être existentiel. 

Le jeu vient donc recevoir et canaliser un « mécontentement ». La psychanalyse  insiste sur la fonction cathartique du jeu : une fonction de “décharge” des tensions présentes chez un individu et des affects liés à des évènements ou des souvenirs traumatisants. Une décharge rapide de toute tension psychique.

Au bout du compte, le recours au jeu peut même s’ériger comme une protection, un rempart pour se défendre contre l’envahissement par une forme de dépression sévère. On peut donc parler d’une fonction thérapeutique clairement établie et d’un bénéfice d’usage même si cela se fait au détriment de ses intérêts matériels.

En dépit des difficultés causées, le jeu peut rester une activité prenante

Il faut oser dire que la conduite addictive, le surinvestissement dans une passion,  vient soulager et offrir un refuge par une habitude prévisible et rassurante. On trouve effectivement  un confort à reproduire un comportement que l’on sait et que l’on aime faire –ici, jouer- en prenant bien soin d’affronter les vrais problèmes de sa vie réelle ou de se frotter à des situations nouvelles (source d’anxiété). 

Voilà pourquoi, le jeu peut rester encore une activité prenante, excitante, motivante…malgré les difficultés causées. Parce qu’Il est aussi plus facile de continuer à jouer plutôt que de changer ses sacro-saintes habitudes.