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Passer à autre chose

S’ouvrir à d’autres centres d’intérêt que le jeu.

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On s’est noyé dans le jeu ; maintenant, il est temps de tourner la page….. Plus que de changement, c’est même de rupture dont on peut parler : savoir rompre avec un jeu omniprésent.

On a cherché à franchir un cap avec le jeu, ça n’a pas marché….il faut alors de dire qu’on peut franchir ce même cap mais autrement, en trouvant une autre passion….  ou, plus simple encore, en renouant avec d’anciennes passions qui justement ont été enfouies ou négligées à cause du jeu.  Plus facile à dire qu’à faire sans doute, mais au moins le défi est posé. 

Il va bien falloir trouver un autre carburant plaisir que le jeu et occuper tout le temps passé à jouer…à autre chose. Il est donc essentiel de s’ouvrir à d’autres centres d’intérêt que le jeu et d’y trouver du plaisir. Cela passe évidemment par une reprise de contact avec la réalité extérieure que le joueur a forcément négligé.

Il est temps de prendre des initiatives. Multiples, variées…pas forcément des grandes initiatives, non ; l’essentiel est bien de sortir déjà un pied du cercle du jeu et de commencer à faire des choses nouvelles pour vous et dont vous avez envie… Dresser la liste de ses envies : amusez-vous à ce jeu là, sans aucune retenue en tâchant de passer à l’acte le plus souvent possible !

Agir….il est important de prendre des initiatives et de faire des choses nouvelles pour soi ; il y a toujours un premier petit pas à engager …Il faut oser dire que la dépendance au jeu se maintient souvent parce que l’on reste inactif. … s’engager sur de nouveaux projets, trouver de nouvelles saveurs et donner du piment à son existence, tout cela demande effectivement une énergie nouvelle.

 

La résilience

Une notion récente et particulièrement pertinente est le concept de résilience. Ce terme, issu de la physique, fait référence à la résistance des matériaux. En psychologie, il signifie « la capacité à se développer positivement, de manière socialement acceptable en dépit du stress ou d’une adversité qui comporte normalement le risque grave d’une issue négative » (Vanistendael, 1998).

Ce terme de résilience  a été largement médiatisé à la suite du livre « Un merveilleux malheur » de Boris Cyrulnik   (Editions Odile Jacob). Le succès tient a son message d’espoir. Selon B. Cyrulnik, le malheur n’est pas une destinée, rien n’est irrémédiablement inscrit, on peut toujours s’en sortir. Il est donc utile de comprendre qu’une épreuve ou des événements de vie difficiles peuvent être positifs en permettant d’acquérir une nouvelle force.