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Le joueur ne joue pas (que) pour l’argent

L’argent :  le carburant du jeu….

plus que la destination finale…

 

Le jeu, c’est un voyage même si t’es pas sûr t’avoir le ticket retour !!

Que cherche le joueur lorsqu’il joue ? L’argent bien sûr, mais pas seulement…. Le joueur effectivement a du plaisir à « toucher » mais il ne joue pas nécessairement pour l’argent. Si gagner de l’argent était la seule motivation rationnelle, voilà bien longtemps qu’ils auraient déserté les salles de jeux, puisqu’ils perdent régulièrement et surement de l’argent. 

L’argent n’est en aucun cas la seule destination finale du jeu, le véritable objectif du joueur…., c’est avant tout le carburant du jeu, le sésame à jouer. C’est aussi LE baromètre de l’humeur du joueur ; on entend d’ailleurs jamais un gagnant se plaindre d’être joueur….!

Pour expliquer l’ « appétit à jouer », il  faut aussi évoquer un thème rarement abordé qui est pourtant central: le gain psychologique à jouer, c’est à dire les récompenses narcissiques que le jeu apporte au joueur, les stimulations, les dynamiques positives à sa vie psychique… donc le recours au jeu peut s’avérer utile, bénéfique, pour sa propre santé mentale.

 

Combler un manque de vie 

ou réparer un mal-être intérieur.

 

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C’est la seule chose qui fait battre mon cœur…

Cette expérience à risques du jeu apporte au joueur des compétences, des sensations, des intensités qui n’existent pas vraiment dans la vie réelle et dont il peut avoir besoin pour se sentir réellement exister. Comme si finalement ces émotions et ces vécus rencontrés dans le jeu pouvaient… « ne pas avoir de prix » ! Voilà pourquoi  le gambling se pose en fournisseur incomparable d’adrénaline.

A l’inverse de cette fonction euphorisante du jeu, le gambling s’avère un calmant, un tranquillisant, un anxiogène. Dans cet espace libre, où tout ou presque est permis, le joueur va pouvoir se servir du jeu comme d’une « soupape émotionnelle », un exutoire lui permettant de mettre « hors de lui » des tensions internes trop fortes (fonction de décharge). Le jeu vient donc recevoir et canaliser le « mécontentement » du joueur, ses rancoeurs et frustrations comme son mal-être existentiel.

A l’arrivée, le recours au jeu peut s’avérer une protection pour s’éviter une forme de dépression plus sévère.  Voilà pourquoi on parle de gain psychologique et de fonctions thérapeutiques à jouer, le jeu-médicament en quelque sorte, puisqu’il peut venir combler un manque de vie ou pallier à des problèmes existentiels.