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Parler de dépendance, ce n’est pas parler d’excès !

  • On ne peut caractériser la dépendance d’un joueur, à partir de seuls critères de fréquentation et de budget.
  • La dépendance, ce n’est pas une question d’excès.
  • L’excès reste un comportement normal et très humain.
  • Le critère essentiel de la dépendance au jeu intervient lorsque le jeu devient la seule réalité du joueur.
  • lorsque le joueur ne pense plus à son travail, sa famille, ses amis et se concentre de manière quasi obsessionnelle sur la pratique de jeu, en dépit de toutes les conséquences négatives et au mépris de tous

La dépendance s’installe lorsque l’envie se transforme en besoin et le plaisir devient idée fixe

Les 6 critères du joueur pathologique :

Le psychanalyste Edmund Bergler propose, en 1957, dans son ouvrage “the Psychology of Gambling” une description du joueur pathologique selon 6 caractéristiques:

  1. La prise habituelle de risques. Le joueur joue régulièrement, de façon chronique et répétitive.
  2. L’envahissement de la vie par le jeu. Toute l’énergie du joueur est centrée sur le jeu, au détriment de tout autre centre d’intérêt.
  3. L’optimisme pathologique. Le joueur ne tire pas de leçon des défaites ; il est persuadé qu’il va finir par gagner et rien ne peut l’en dissuader. Même quand il a perdu son dernier euro, il reste persuadé que, s’il avait encore eu de l’argent, il aurait gagné.
  4. Le joueur ne s’arrête jamais tant qu’il gagne. Quand il gagne, il est convaincu qu’il peut encore gagner davantage.
  5. L’augmentation inexorable des mises. Malgré une prudence initiale, le joueur finit par prendre trop de risques et jouer au dessus de ses moyens.
  6. Une sensation agréable et douloureuse est éprouvée. Le joueur est à la recherche d’un frisson étrange : une « tension agréable douloureuse » caractéristique d’un « état renversant » qui peut conduire à un véritable « état de transe » lorsque survient une série favorable. Ce frisson du jeu est une sensation étrange composée autant de douleur que de plaisir