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La prise de conscience

 

La prise de conscience,

première étape indispensable

 

  • Evidemment, la prise de conscience est la première de ces étapes, indispensable, même si cela est souvent douloureux de regarder la réalité en face. Ne plus se mentir, comprendre que le jeu est venu s’installer comme un refuge, savoir en parler, clarifier ses attentes
  • Lorsque les mécanismes de la dépendance sont mis en place, il est illusoire de penser que l’on pourra s’en sortir uniquement avec de la bonne volonté et des intentions très fermes. Malheureusement, cela ne suffit pas.
  • L’étape indispensable à franchir en premier : la prise de conscience que le jeu est devenu réelle source de problèmes -et pas seulement financiers, puisque le joueur finit par se perdre au point de devenir une énigme pour lui-même-. Le premier pas est bien de prendre conscience des dégâts réalisés et que l’on s’est transformé au contact du jeu à un point tel qu’on n’est plus tout à fait le même personnage par rapport à… avant.
  • Pour cela, mieux vaut sans doute se faire accompagner. Vous pouvez en parler à votre médecin généraliste déjà, ou à un professionnel de la relation d’aide (un thérapeute, un psychologue, une structure spécialisée comme la nôtre, un CSAPA….).
  • La parole libère ; usez et abusez-en ! Il existe des partenaires à qui vous pouvez confier vos problèmes et vos doutes et cela il ne faut pas vous en priver.

Mieux vaut prendre le temps de « poser ce problème de jeu ».

L’objectif visé de ce site est bien de guider tout joueur excessif, le faire avancer, dans la résolution de son problème de jeu avec des étapes successives à gérer depuis la prise de conscience nette qu’il est temps de passer à autre chose jusqu’à l’investissement sur d’autres centres d’intérêt majeurs.

Rien de bon ne marchera dans la précipitation et l’urgence. Mieux vaut prendre le temps de « poser ce problème de jeu ». C’est ce que nous faisons au quotidien via la ligne « misez sur vous » dédiée aux joueurs en difficultés et leur entourage. 

 

Les bonnes questions sont à se poser dès lors que le jeu devient  l’unique centre d’intérêt principal.

On ne peut caractériser la dépendance d’un joueur, à partir de seuls critères de fréquentation et de budget.

Parler de dépendance, ce n’est pas parler d’excès : l’excès reste un comportement normal et très humain qui ne pose pas de problème sérieux à partir du moment où la personne est capable de s’investir sur d’autres centres d’intérêt, d’entretenir des relations sociales habituelles, de régler ses factures à peu près dans les temps….

Le critère essentiel de la dépendance au jeu intervient lorsque le jeu devient la seule réalité du joueur. Lorsque le joueur ne pense plus à son travail, sa famille, ses amis et se concentre de manière quasi obsessionnelle sur la pratique de jeu, en dépit de toutes les conséquences négatives et au mépris de tous.